samedi 3 avril 2010

Gaël Andrews - La voix

Gaël ANDREWS

Un des co-fondateurs du Roy Hart Theater.
Enseignant auprès des artistes du spectacle, des universités et des dirigeants d’entreprise en Europe, au Canada et aux USA. Formé à la Fascia-thérapie.
Créateur de l’Ecole de Transformation du Son.

La voie par la voix pour le coaching



La voix est comme une carte d’identité. Cette carte a été développée beaucoup
plus dans la rencontre entre un système de croyances, un environnement et une
culture, que par la nature. Les sons produits par la voix portent en eux la marque
de la personne, de sa personnalité et de son histoire.
Ce texte témoigne des actions qui permettent à une pratique vocale d’exprimer
tout ce que le vécu a imprimé en nous. Ceci libère, et de la place, et de l’énergie,
place et énergie disponibles pour d’autres usages plus constructifs.

Au commencement était le son

Au début, la Genèse était racontée en araméen et contenait cette phrase : « Au commencement était le SON. » Ce n’est que plus tard que les administrateurs de la connaissance ont changé le sens primordial de SON, sens accessible à tous les peuples de la terre, en un langage élitiste. Alors le mot SON devient le mot
VERBE, un mot ambigu qui en même temps veut dire action et appartenance à un langage défini. Cette élection et cette réduction favorisent largement l’idée que le peuple qui parle cette langue-là a été choisi par Dieu…

"Je traite le son comme une interface transitionnelle entre lumière et matière"

La lumière est invisible pour nos perceptions, elle nous permet de voir ce qu’elle éclaire. Elle nous relie par sa verticalité à l’infini, elle est distante et impersonnelle. Elle est polie, elle s’arrête au contact avec la matière. D’où l’ancienne tradition qui consiste à regarder derrière la personne inquiétante face au soleil pour s’assurer qu’il s’y trouve une ombre, car sinon cette personne doit être Lucifer. La lumière nous permet de voir et de créer des images ; les images superposées sont troublantes, et si ça dure trop longtemps les perceptions visuelles et la clarté du jugement sont diminuées. Ainsi en voiture, qui n’a vécu le désagréable passage trop rapide entre pleine lumière et ombre ?

Le son est de proximité ; s’il est trop loin, on ne l’entend pas. Le son n’est pas poli, il traverse tout. Chez l’humain, pendant le temps de sa traversée, il fait vibrer les cellules au diapason de son identité fréquentielle. Et lorsque l’on superpose des sons différents et justes, le son résultant est plus beau que l’un ou l’autre tout seul.

Par le son de la voix, ce rendu audible de l’être, nous pouvons éclairer la matière
et nous pouvons incarner la lumière. Une preuve en est la beauté rayonnante qui illumine le visage et le corps de toute personne chantant librement. Ceci est encore plus étonnant dans la mesure où cela reste vrai pour les gens qui ont une
apparence physique ingrate.

La voix parle au-delà des mots, le coach entend plus loin que les apparences

Je traite la voix comme étant la mise en ondes sonores représentant l’être qui les produit à l’instant présent. La voix communique, que nous le sachions ou non, que nous en ayons conscience ou non, l’état d’être de la personne. La voix communique ce qui est juste ou injuste, fort ou faible, sûr ou incertain, honnête ou malhonnête chez cette personne dans le moment présent. La voix, les registres de la voix, les liens entre ses registres, ses pulsations, son harmonie, son ampleur, son intensité et la subtilité de ses nuances donnent par le son une définition juste et fiable de l’état présent de la personne.

Plus le coach augmente ses permissions d’entendre, de percevoir et de comprendre les subtilités de ces pulsations, de cette harmonie, de cette ampleur, de cette intensité dans toutes leurs nuances, plus il gagne en compétence, en pertinence et en finesse envers le coaché. Plus le coach travaille sa propre voix pour exprimer pleinement avec elle ses connaissances, ses compétences et son humanité, plus il peut se placer correctement vis-à-vis du coaché, et plus il peut et doit placer correctement le coaché vis-à-vis de lui-même.

Entrer dans l’expression orale en anglais

La mondialisation exige des managers français qu’ils s’expriment efficacement en anglais. Actuellement, en faculté aussi bien qu’en entreprise, ceux et celles qui n’ont pas un environnement favorable ou qui ne font pas une spécialité en langues étrangères, rencontrent beaucoup de difficulté lors de la prise de parole, et ce particulièrement en anglais. Ici je décèle deux causes majeures :
l’une est la forte propension de l’anglais à exister largement par des exceptions à la règle, et l’autre – plus pertinente pour le travail que je propose – est la différence de tessiture musicale.
En 1539, l’ordonnance de Villers-Cotterêts impose le français comme langue du droit et de l’administration en France. Et depuis, des actions successives ont été entreprises pour protéger la pureté de cette langue et, par là, promouvoir la
philosophie, la clarté, la rapidité et le génie du Siècle des lumières. Ainsi le langage vulgaire, les accents et les patois ont été mis au ban. Ce faisant, la langue française a perdu deux tiers de sa mélodie. Sa bande passante est devenue très étroite.

Depuis, le cerveau français se fait initialiser aux sons parlés par un système d’exploitation qui ne recouvre que le tiers du système de la langue anglaise.
Parler en anglais demande au cerveau français d’émettre des sons qui vont bien au-delà et bien en deçà des sons qui sont bio-électrochimiquement enregistrés comme étant significatifs et signifiants pour un Français. Or, émettre des sons non significatifs, et donc insignifiants, est perçu par le cerveau comme sans intérêt, ou même comme dangereux. Cette acrobatie fait dire aux gens qui s’y essayent et qui ne réussissent pas : « L’anglais, ce n’est pas pour moi » ou : « Je
n’ai pas d’oreille… » Et c’est une réelle souffrance, ce n’est pas qu’une affaire de
bonne volonté puisque je détecte chez certaines personnes de petites nausées,
de petits vertiges quand elles se plient à l’exercice. Il est donc important de proposer un accompagnement professionnel à ces personnes pour les libérer de ces contraintes culturelles et pour leur faciliter la pratique d’autres langues.
Ici, mon travail consiste à engager la personne à jouer avec les sons pour passer au-dessus et en dessous de la bande passante du français. En imitant les cris d’animaux, les voix des dessins animés, en imaginant et en créant la voix d’une particule élémentaire, par tous ces jeux et beaucoup d’autres, on déprogramme et reprogramme les réactions bio-électrochimiques du cerveau et on donne permission à l’individu de se faire entendre, en y prenant plaisir, dans des registres beaucoup plus étendus qu’auparavant.
Ceci ouvre chez la personne de nouvelles et nombreuses possibilités d’expression qui vont faciliter l’apprentissage de la communication en langues étrangères, mais aussi, d’une façon plus générale, qui vont faciliter l’entrée en relation avec l’autre, et la qualité de la relation avec l’autre, quel qu’il soit. Je peux transmettre cette expertise à des professionnels qui travaillent sur la voix comme les orthophonistes et les phoniatres, ou les professeurs de chant ou de théâtre.

Le mouvement du son naturel au son culturel

Le bébé arrive au monde avec une connexion oreille/cerveau qui lui permet d’entendre et d’enregistrer automatiquement toute une gamme de sons qui va du très grave au très aigu.
Le bébé fait naturellement des sons pour exprimer son expérience de vie, pour exprimer qu’il est content, qu’il n’est pas content, qu’il a faim, qu’il a peur, qu’il a besoin ou envie de quelque chose. D’abord, le bébé joue naturellement de sa
voix. Puis il établit des connexions entre le résultat de ce qu’il fait et la réponse que lui donne son environnement. Et peu à peu, il change de tonalité selon
l’urgence, selon l’importance de ce qu’il est en train de vivre comme présence ou comme absence. Quand il voit, quand il sent, quand il entend, quand il comprend que tel ou tel son produit telle ou telle réaction, le bébé entre dans

une communication avec son environnement et tout naturellement, sans disposer
d’un langage pour codifier ses échanges, il essaie d’obtenir ce qu’il veut, il
essaye de donner ce qu’il a envie de donner.

Peu à peu, le bébé connote ce qui est bien ou mal ou encore indifférent, et il tire
les leçons de cette connotation pour faire ou ne pas faire, pour s’engager ou
chercher à se dégager. Le bébé veut participer aux échanges verbaux et chantés.
Lui est dans le chant, pas dans le langage ; il est dans la tonalité, dans l’ampleur, dans le rythme, dans l’harmonie, l’accord, le désaccord… Aussi, il entre dans ces échanges verbaux par la seule imitation musicale, et avant même de commencer à comprendre ce que les mots veulent dire, il limite son chant personnel aux sons environnementaux qui lui sont importants. Cependant, le bébé continue à
sentir émotionnellement et avec justesse la réalité qui l’entoure. Ensuite parallèlement, il apprend à assembler les informations, calculer, déduire et conclure. Ici les imitations l’amènent à prononcer des mots. Le bébé, entre treize mois et deux ans, commence à parler, et vers quatre ans rencontre le signe, la voyelle et la consonne écrites.

À ce stade de l’apprentissage, le bébé reçoit, de la part de son environnement, des pressions extrêmement fortes. Tout son entourage semble lui dire par le « non-dit » : « Voilà, nous y sommes. Maintenant, tu vas commencer à devenir quelqu’un. Fini les enfantillages, les babillements ! Tu vas commencer les choses sérieuses, c’est-à-dire à lire et à écrire ! »

Le langage : un sens par le son, un sens par l’image
La majorité des personnes que je rencontre ont un cerveau qui agit comme si le signe écrit était à l’origine du son et non l’inverse, et quand bien même ces personnes savent que ce n’est pas vrai, leur cerveau est conditionné de telle sorte
qu’ils ne peuvent pas se comporter autrement. Ils donnent au signe écrit une importance et une origine qu’il n’a pas. Mon travail sur la voix consiste à regreffer la merveille qu’est le langage à la racine de l’arbre de la musique, qui est là dans tous nos cerveaux depuis toujours et chez chacun et chacune de nous. Ensuite il y a inéluctablement un enrichissement et un élargissement des possibilités de communiquer avec les autres.

Le bilinguisme chez le jeune enfant

Apprendre une langue étrangère n’est pas seulement permis à de très jeunes enfants, mais souvent promu comme étant une très bonne chose pour lui. Les bébés élevés dans deux ou plusieurs langues ont beaucoup de chance. Selon les croyances populaires, on espère que la petite personne va devenir quelqu’un de
très à l’aise avec un large éventail de spécimens de cultures différentes.
Pour moi, un enfant de moins de trois ans, élevé dans ces conditions-là, a plusieurs racines linguistiques qu’il tisse pour n’en faire qu’un seul tronc. Or, cette base complexe met souvent l’enfant dans l’incapacité de se sentir appartenant à une collectivité définie. Émotionnellement et affectivement, il ne peut être à l’aise qu’avec les minorités dont les racines sont du même mélange que les siennes. C’est une source de beaucoup de souffrances. Évidemment il y a des
exceptions, des personnes qui, grâce à l’amour qui les entoure, sont exceptionnellement épanouies. Mais pour tous les autres, il sera préférable qu’ils baignent dans la sagesse qui consiste à construire, jusqu’à trois ans, une racine linguistique unique qui, une fois bien en place, une fois calme, sûre et confiante, peut recevoir toutes les greffes linguistiques que l’on veut.

Pourquoi pratiquer

Mon travail apprend par la voix à percevoir avec clarté ce que l’on fait. Ensuite à mesurer ce que l’on a fait. Est-ce ce que j’ai voulu faire ? Est-ce beau ou pas ?
Bon ou pas ? Ensuite, à trouver comment améliorer. Pour changer il est nécessaire de percevoir ce que l’on fait, c’est le début. Ensuite, arriver à comprendre comment l’on fait ce que l’on fait, c’est la naissance du choix. Bienheureux est celui ou celle qui comprend comment l’on fait pour réussir à faire ce que l’on ne veut pas faire !

Travailler sa voix et devenir un peu plus musicien rend attentif à la présence d’un accord entre les personnes qui sont là. Dans une équipe, s’il n’y a pas d’accord on ne peut rien réaliser ensemble qui soit beau, efficace et réussi.
Mettre l’énergie vitale dans la voix pour la faire circuler librement est bon pour la santé. Lorsque l’énergie ne circule pas librement, elle gruge la matière.
Être responsable, étymologiquement, c’est « être capable de répondre ». Ainsi, aller vers plus de responsabilités, c’est trouver les mots et les gestes qui signalent le plus clairement possible notre volonté. Devenir responsable nécessite l’augmentation et le développement des permissions de percevoir pendant
l’action. Celles-ci doivent devenir, avec l’expérience, des perceptions compréhensibles.

Pour la voix, à l’aide d’outils fiables qu’il faut acquérir, on peut mesurer correctement l’action et ses conséquences. On sera alors à même de mettre en pratique la seule motivation qui nous intéresse et qui m’intéresse, à savoir : « Embellir ce qui va advenir. »

Qui pratique ?

Mon travail ne s’adresse pas qu’à des personnes en difficulté. Même des personnes qui réussissent très bien auront des opportunités insoupçonnées de développements personnels et professionnels, et ceci au-delà de leurs espérances. Je me souviens de cet homme, meilleur vendeur de France, qui trouvait sa voix monocorde, déshumanisée. Il avait le sentiment de parler comme un très mauvais répondeur téléphonique. Travailler sur sa voix l’a révélé comme ayant l’étoffe d’un vrai chef ! Quand il a vécu l’étendue de sa voix chantée et parlée, la grande envergure dont il disposait pour voyager aisément très haut dans les aigus et très bas dans les graves, il a accepté d’user de cette envergure pour agir comme un chef bienveillant. Depuis il a créé son entreprise, et aide les gens à conscientiser leur excellence d’action pour mieux l’exploiter professionnellement.

Effets de la pratique
Travailler sa voix donne naissance à des changements physiologiques et psychologiques des plus concrets. Lorsqu’une personne se donne la permission de faire entendre ses sons, avec beaucoup de justesse et de puissance, sur un très grand registre, elle devient plus créative et contrôle tout un registre de fréquences ; ainsi elle reprogramme le comportement neurologique et psychologique de son cerveau.

Chaque identité fréquentielle créée influence l’environnement. Il y a des identités très perçantes et très rapides, excitantes et galvanisantes, d’autres qui sont très lentes et très apaisantes, ces dernières ayant un effet bénéfique sur la « confiance en soi » de l’émetteur et celle de son entourage.
Une pratique régulière donne la possibilité, d’abord d’entendre intuitivement chez les autres les sons que l’on repère en soi, puis peu à peu de construire avec l’entourage un rapport de plus en plus riche jusqu’à l’entraîner vers l’accord et l’harmonie.

Une situation à améliorer
Des personnes qui en entreprise prennent, pour la première fois, la direction d’une équipe, ou connaissent une ascension rapide dans la hiérarchie, ont parfois quelques difficultés à investir une telle position qui soudain les expose. Ces personnes sont dérangées par certains aspects de l’exercice du pouvoir. Ainsi,
lorsqu’elles se retrouvent face à un large public, pour masquer leur dérangement et leur incompétence relationnelle ou de communication, elles font comme si elles n’avaient pas le pouvoir. Or, pour les autres, et surtout pour les collaborateurs, a le pouvoir celui qui est sur la scène, et si cette personne n’utilise pas ce pouvoir, n’affirme pas sa volonté et sa légitimité d’exercer et d’assumer ce pouvoir, ce que les autres perçoivent par-delà le langage et les mots du discours, c’est : « Cette personne se moque de moi, cette personne ne m’aime pas. » Et même si l’adulte raisonnable sait que ce manager n’est tout simplement pas à l’aise devant un public, ce qui imprime ses sens, c’est encore :
« Cette personne se moque de moi, cette personne ne m’aime pas. »
Des personnes qui sont en position de management et qui ont une voix stridente ne sont pas perçues comme exerçant légitimement leur pouvoir. De façon archaïque, aujourd’hui encore chez les animaux, celui qui a la voix la plus grave est le chef. Une voix grave est le signe d’une gorge détendue, ce qui est un indice d’absence de peur. Un chien battu se plaint d’une voix qui monte dans les aiguës. Les hommes et les femmes qui n’ont pas confiance en eux ont la voix qui monte, preuve que leur gorge n’est pas détendue. En qualité de manager,
dire des vérités intellectuelles avec une voix stridente, c’est pire que de ne rien dire parce que pour l’interlocuteur, ce manager est en train de mentir, non parce que le contenu de sa communication est faux ou malhonnête, mais parce que l’intonation sonore qu’il produit prouve qu’il n’est pas habilité à diriger.

Le don de l’harmonie

En entreprise, comme dans l’art sonore, on ne peut réaliser l’harmonie que dans le respect. L’harmonie, c’est le respect total des différences et le choix juste des différences qui font ensemble des choses merveilleuses. Seul ou avec un être aimé, la vie semble retenir délicieusement son souffle, une suspension sublime de l’agitation quotidienne, ne vibre uniquement que l’essentiel dans l’unification du coeur entre l’UN et le TOUT, puis shhh… avec un soupir en gratitude le moment glisse vers le lointain, parti, pourtant là à jamais dans le sentiment définitif d’un mieux-être.

La pratique de la voix crée souvent ce genre de sensation intérieure parmi beaucoup d’autres bien sûr, et quel cadeau ! Si l’on arrive à rester dans l’endroit du cerveau qui est activé lorsque l’on chante avec joie, jubilation, tendresse, puissance et solidarité avec l’humanité et la nature, alors lorsqu’on parle, là, le dire est autant que possible harmonisé et accordé avec les réels besoins du moment.


À retenir
Aller vers plus de responsabilités veut dire trouver les mots et les gestes qui signalent le plus clairement possible notre volonté.
 Devenir responsable nécessite l’augmentation des perceptions dans l’action pour retrouver ce qui s’est passé, et mesurer à l’aide d’outils fiables et justes, où se situe la déformation de nos actions et en quoi notre volonté reste confuse.
Ce plus de responsabilités est une évaluation de notre pratique et une correction de nos techniques.

Pour aller plus loin
Le mot « vocation » a la même racine que le mot « voix ». Est-ce que la vocation serait alors la propagation de l’onde sonore sur le ton juste ?
Réaliser sa vocation, c’est rendre tangible ce qui fait qu’un être est unique et irremplaçable dans la symphonie de la vie.
Je crois en la vocation, mais je ne crois pas au talent. J’ai rencontré tellement de gens qui pensaient être nuls et qui, dès qu’ils ré-ouvraient les circuits inhibés de leur cerveau, passaient d’une voix timide et monocorde à un son en dolby stéréo. Voilà pourquoi je ne crois plus à la notion de talent qui voudrait que les
uns en aient et les autres pas.
Quand les gens qui viennent travailler avec moi comprennent très vite pourquoi ils sont là à faire ce travail et en quoi ça correspond à leur identité la plus profonde, là, alors, je crois qu’ils connaissent intuitivement leur vocation, que cette vocation existe déjà, et qu’il suffit de pratiquer assidûment pour permettre
sa pleine et entière expression.
 Je me souviens par exemple de cette femme, infirmière à temps partiel, qui, au cours de son travail, a découvert avoir une voix exceptionnellement bienfaisante, qu’elle pourrait aisément utiliser dans le monde du chant ou du théâtre professionnel. À mon avis, c’est sa véritable vocation ! Va-t-elle la suivre ? On verra. C’est à souhaiter pour elle et pour son futur public.

Sources :
http://www.regards-mouvements.com/docs/formations2006.pdf
http://aventuriers.typepad.fr/constellations/2008/03/dcouvrir-notre.html
http://www.courriercadres.com/content/le-coaching-vocal-cherche-sa-voie
http://pdfcast.org/download/grand-livre-du-coaching.pdf
http://www.theatre-contemporain.net/annonces/Offres-formations-stages/Stages-de-pratique-vocale-avec-l-un-des-co-fondateurs-du-Roy-Hart-Theatre-annonce41152

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